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Salon des collectionneurs 2025 : 12 octobre
Les membres de l'Amicale
Notre Amicale au corps beau s’est un jour rassemblée
Pour amasser des objets d’un grand âge.
Un acheteur, le renard, tenté par tant de beauté
Nous tînt à peu près ce langage :
Hé, bonjour, Monsieur le collectionneur,
Que vos objets sont beaux, ils vous font tout honneur !
Sans mentir, si votre collection
Nous attire vers vous avec tant de passion,
Vous êtes le plus grand de tous les exposants.
A ces mots, le vendeur au corps beau se prend pour un enfant
Et pour montrer ses beaux objets
Il ouvre ses tiroirs et laisse son trésor tomber.
L’acheteur s’en saisit et dit : mon bon Monsieur
Sachez que le marchandage est notre seul enjeu,
On veut le plus joli en le payant pas cher,
Cette leçon je crois, est une belle affaire !
Notre collectionneur, tout en comptant ses piécettes
Ne voulait surtout pas montrer sa mine tristounette.
Ce ne sont pas trois sous qui vont nous faire horreur,
Chiner, fouiller, collectionner, voilà notre bonheur !
Natif de Chemillé en 1954, Alain Rivereau a exercé sa carrière professionnelle en région parisienne.
La retraite venue, il a retrouvé sa commune de naissance où il occupe son temps à entretenir sa maison et aussi son jardin.
Amateur de cartes postales, Alain a aussi rejoint l’Amicale des collectionneurs de Chemillé.
Comment avez-vous débuté ?
« Alors en région parisienne, j’avais un copain ariégeois qui faisait pas mal de salons spécialisés. Je l’accompagnais et c’est comme cela qu’a débuté ma collection. Je cherchais les cartes de Chemillé, puis celle représentant les tapisseries du château d’Angers.
À cette époque-là, les prix de vente étaient assez corrects, mais maintenant, c’est un peu n’importe quoi. Le prix des documents a tué les salons parisiens et aussi bien d’autres ».
Et les coiffes ?
« J’ai eu un coup de cœur pour les cartes représentant les coiffes de l’Anjou. Il y en a beaucoup. C’est joli et c’est vraiment l’Anjou. Dans beaucoup de petits patelins du département il y a une carte avec une dame portant la coiffe. On en trouve également dans des scènes de la vie de tous les jours comme les fêtes, les marchés ou les cérémonies ».
Qu’est-ce que ça vous apporte ?
« Cette collection permet de découvrir le fantastique travail de broderies et de dentelles où grâce et charme se fondent pour le plaisir des yeux. Les coiffes ne sont pas les mêmes en fonction de la cérémonie. Certaines communes en ont plusieurs comme Les Ponts-de-Cé, Cholet ou Chalonnes ».
Où les trouvez-vous ?
« Je me rends dans les salons de collectionneurs qui sont de moins en moins nombreux. Tous les ans j’en trouve des nouvelles au salon de Chemillé. Je ne garde que les cartes postales anciennes en noir et blanc. J’ai un catalogue pour ne pas racheter les mêmes. Je ne fais aucune transaction par Internet ».
Christian est membre de l’Amicale des collectionneurs depuis sa création. L’homme collectionne les arrosoirs il est rosutiphiliste. Rien d’anormal pour un paysagiste retraité qui utilise l’eau pour arroser plantes et fleurs.
Le démarrage :
J’ai démarré en 1990 lorsque pour me faire plaisir on m’a offert un arrosoir décoratif.
Avec mon épouse je me rends dans les brocantes et salons et j’ai ainsi pu augmenter ma collection.
Actuellement j’en possède plus d’une centaine, de toutes les tailles et en différentes matières…
Mais ils sont en grande partie stockés dans des cartons, à l’abri de la poussière. Dans notre pièce de vie, j’en ai une partie en vitrine. Mais ces objets prennent vite la poussière et ils sont délicats à manipuler lors du nettoyage.
Le collectionneur d’arrosoirs s’appelle un rosutiphiliste
Différentes formes ?
J’en rapporte aussi lorsque nous voyageons et j’en reçois en cadeau.
Aussi, pour mes cinquante ans, des copains m’ont fabriqué un arrosoir géant que j’ai mis en valeur dans mon jardin à l’entrée de la propriété. Celui-là est fixé, je ne peux pas le déplacer.
J’ai aussi un vieux modèle en zinc de mon grand-père et un autre qui n’est pas tout jeune, car il était autrefois vendu par la maison Thomas qui ouvrait boutique rue Nationale à Chemillé.
Les arrosoirs décoratifs ont des formes de pique-fleurs en étain, porcelaine ou cuivre. D’autre sont des tirelires, des fèves, théière, pilulier, pins, salière.
J’en possède un en verre avec une horloge. On en trouve aussi pour servir l’eau du pastis. J’en possède en rotin ou carton, uniquement pour la décoration.
J’en possède un en pièce unique au monde. Il a été fabriqué par mon fils avec une boîte de coca-cola.
Marie Germaine, comment commence t'on une collection de boîtes publicitaires ?
Je ne sais pas ! On possède une boîte vide, puis on se dit, je vais la conserver. Puis en vient une autre, un cadeau, une trouvaille, une offre spéciale dans un supermarché…
On les trouve toutes belles, alors on les garde et voilà la maladie de la collection qui vous prend… et dure longtemps.
Au dernier pointage officiel je possédais 863 boîtes différentes. À ce jour j’ai sûrement dépassé le nombre de mille.
Tout a commencé bizarrement il y a 12 ou 13 ans. Des boîtes vides (gâteaux, bonbons et autres sucreries) traînaient sur les étagères de la maison. Pourquoi les jeter.
Marie- Germaine y a consacré une pièce et encore elle ne peut pas toutes les exposer, certaines sont en attente dans des cartons.
Historique :
C’est à la fin du XIXe siècle que commence la fabrication des boîtes alimentaires en tôles emboutie. Ces boîtes sont pour la plupart de formes carrée, rectangulaire ou ronde.
Marie Germaine possède quelques anciens modèles glanés çà et là dans les vide-greniers, comme cette série de quatre boîtes de sardines à l’huile (vides) présentées dans un coffret édité pour le passage à l’an 2000.
Mais la majeure partie de sa collection est composée d’objets récents, des boîtes qu’elle a trouvées lors de voyages où qui lui ont été offertes. « C’est surtout au moment des fêtes où pour des occasions précises que de nombreux modèles sortent.
C’est le cas des boîtes Gigogne, de séries de boîtes à café ou des Quality Street. Les rondes de chez Cookies ou celles des galettes Saint-Michel sont très colorées et trouvent leur place aux côtés des emballages de whisky en bois ou en fer » Et quel que soit leur emplacement, elles mettent une touche de couleur et de gaieté dans la cuisine ou la salle à manger.
Jean-Luc Blourdier collectionne les boîtes de camembert. C'est un tyrosémiophile
« Je suis tyrosémiophile, un mot qui se décompose en turos (fromage), Semion (signe de reconnaissance) et Phile (celui qui aime).
Ma collection de boîtes de camembert a débuté vers 1981 en récupérant les boîtes qui passaient dans le frigo familial ainsi que celles servant à mettre graines, clous et vis.
Le 7 juin 1991 j’en possède 345, j’en expose 427 aux Ponts-de-Cé, là où j’ai rencontré Victor Bouyer, président de l’amicale chemilloise. En 1993, j’étais rendu à 641 boîtes différentes.
A ce jour je dépasse les 2 000. Je collectionne les boîtes entières avec couvercle et fond. Bien entendu je mange ce qu’elle contiennent ».
Sa collection augmente de jour en jour. « C’est une collection personnelle, j’achète mes camemberts sur les marchés, dans les petites épiceries et grandes surfaces, de nouvelle boites, certaines assez rares me sont données par les membres du club, famille et amis. Car certains font en sorte d’acheter des camemberts de petits producteurs locaux qui ont des étiquettes bien spécifiques.
Je trouve beaucoup de nouveautés par moi-même.
Un mode de classement minutieux. « Je les classe régulièrement selon des thèmes propres à mon imagination : les femmes, les hommes, les couples, les vaches, les animaux, les fermes, manoirs et moulins.
Je classe aussi par grandes marques, par magasins, les fleurs et toutes les boîtes originales.
Je fais des expositions pour montrer la diversité des boites, l’évolution d’une marque et toutes celles qui ont disparues. Au cour de ces expositions on me donne de nouvelles informations. Un exemple : au Longeron existait une fabrique de boite de camemberts ».
Camembert – un peu d’historique local :
Dans le Maine-et-Loire, c’est au Longeron que l’entreprise Desmettre-Angibert fabriquait des boîtes de camembert. Elle a été créée en 1906 par P. Angibert et se spécialise dans les emballages bois pour l’industrie fromagère. Elle déroulait les grumes de peuplier et assemblait les boîtes avec quatre agrafes. Aujourd’hui elles sont assemblées avec cinq agrafes. L’entreprise du Longeron qui a employé jusqu’à 30 personnes a cessé son activité en 1977.
En 1954 les préfectures demandent que des codes soient apposés sur les étiquettes. Des codes composés de deux chiffres indiquant le numéro minéralogique du département de fabrication, suivis de deux lettres en fonction du nombre de laiteries existantes.
Voici quelques exemples pour des laiteries des Mauges :
. 49G pour la maison Gallais à Montfaucon-sur-Moine
. 49J pour la laiterie Maugeais de Saint-Pierre-Montlimart et de Jallais
. 49P pour la fromagerie Bernard de Trémentines
. 49S pour la laiterie Samson du Pré-Avin de Maulévrier
La passion cycliste de Jacques ROLLAND
Originaire du Bordelais, Jacques Rolland et son épouse sont installés dans le Chemillois depuis plusieurs années. Une partie des pièces de la maison est consacrée à leur collection sur le cyclisme.
Je garde tout sur le vélo, sauf les vrais !
Cyclosportif depuis l’âge de 30 ans, et membre du cyclo club chemillois, j’ai participé à de nombreuses cyclo-sportives et prend beaucoup de plaisir en montagne.
Ma collection a commencé dans les années 2000, lorsqu’un copain de Bordeaux m’a envoyé une carte postale marrante avec un vélo. Le déclic ».
Jacques passe une partie de ses loisirs à rechercher les petits cyclistes miniatures en métal, les vieux bouquins qui traitent du cyclisme et aussi des BD et revues diverses, à condition que la couverture présente un vélo.
« Au fil des ans j’ai amassé 200 petits cyclistes miniatures, plus de 900 cartes postales, et plusieurs centaines de livres et BD. Des pièces pour lesquelles je ne cherche pas la quantité. Une seule me suffit parfois car elle m’a sauté à l’œil lors d’un vide greniers ou un salon ».
Chantal, son épouse, l’épaule aussi dans ses recherches.
« Tiens cette carte c’est moi qui l’ai trouvé sur un stand. Je sais tout ce que Jacques possède, alors il m’arrive de lui rapporter des nouveautés. Mais les échanges et cadeaux d’amis viennent aussi compléter la panoplie ».
Jacques adore les illustrations et belles photos de la première moitié du XXe siècle. « J’ai fait l’acquisition d’une encyclopédie d’illustrateurs spécialisés dans le vélo. C'est une véritable bible qui m'aide à faire de belles trouvailles.
Pour être collectionneur, il faut être passionné, car on passe beaucoup de temps à fouiner, chercher, trouver. Le travail de classement n'est pas non plus négligeable.
Mais pouvoir montrer ses collections et partager avec d'autres passionnés est un vrai plaisir.
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